Climate and energy: a remarkable local citizen dynamic
As part of the largest global consultation on Climate and Energy, held in Mauritius under the aegis of the “Platform Citizen”, we were able to note that the concerns of our citizens join those of the 10,000 other participants from a hundred countries or regions (see http://climateandenergy.wwviews.org/lang-fr/ ). Table 1 summarizes the main similarities, the results showing that Mauritians are concerned to the same extent as other citizens of the world, are disappointed with the results of the United Nations negotiations, expect a binding agreement for all countries and above all want our country to take strong action to reduce greenhouse gas emissions.
Table 1.
Nine out of ten of us are in favor of stopping exploration of the planet’s fossil fuel reserves, which have not yet started in our Exclusive Economic Zone. This would call into question one of the economic orientations announced by our Government. Table 2 also highlights that our fellow citizens rely more on the local commitment of civil society to fight against climate change, depending only partially on financial support from developed countries. In this, Mauritians declare themselves to be much more proactive than the rest of the world, anxious to make the fight against climate change a national priority.
Table 2.
Il est apparent aujourd’hui que nous avons une dynamique citoyenne locale qui est plus influente que les lobbies qui faisaient jadis la pluie et le beau temps. Elle est plus écoutée que les technocrates et les spécialistes. Elle pèserait autant, sinon plus, que les puissances économiques dans le débat énergétique. Il faudrait désormais qu’elle formule concrètement, avec d’autres « stake-holders », une alternative à notre politique énergétique qui a été jusqu’ici tout sauf cohérente. Le Gouvernement devrait en faire un partenaire privilégié dans la préparation notre proposition pour le Sommet sur le Climat à Paris à la fin de cette année. Cette approche « bottom-up », qui ne compromet en rien la rigueur scientifique qui doit marquer tout plan énergétique, serait la marque de notre proposition nationale. D’ailleurs les représentants de la société civile ont déjà fait leurs preuves au sein de la National Energy Commission.
La société civile détient la clé de notre avenir énergétique. La démocratisation de ce secteur dans un souci d’équité, la décentralisation des production, la promotion des renouvelables à petite échelle, la gestion de la consommation au quotidien, la création de smart « mini-grids » innovatrices impliquant les réseaux sociaux, le dialogue autour de conflits potentiels à l’instar du choix de Fort George comme site d’expansion du CEB, la création de coopératives de production de biomasse ou de stockage d’électricité, le monitoring de la pollution autour des centrales, le financement participatif… tout passe par la dynamique de la société civile.
If we get down to work immediately thinking together with others, and not for others, it is possible for us to develop an energy plan that will bring honor to the country and to the planet in Paris. Engaging civil society in this approach amounts to fully involving the most dynamic players in its implementation in its very definition. There is no more time to lose…