Le 21 septembre, le monde célèbre la Journée de la Paix. Comment la paix peut- elle trouver sa place parmi les tensions liées aux élections générales? Comment articuler les deux?
La Journée internationale de la paix est l’occasion de nou rappeler à l’esprit, au coeur et a l’action, la nécessité de créer une culture de la paix, en porticulier à une époque où nous sommes confrontés aux tensions es aux élections générales avec ses discours de haine et d’intolé rance. Cette journée doit réveil ler notre conscience et consoli der notre engagement envers le besoin urgent d’efforts collectifs et quotidiens, par nos vaix et nos actions pour promouvoir la paix, la justice et la tolérance, surtout envers ceux qui pensent autrement.
Les dirigeante de partis doivent s’engager à ntiliser un un eduquer langage pacifique les électeurs sur le et respectueux et processus électoral et l’importance d’une participation pacifique. I incombe aussi d’engager des personnalités res pectées de diverses religiona et communautés pour promouvoir des messages de paix à travers les médias, en soulignant limportance de res pecter les différents paints de vue politiques et les conséquences de la violence et de haine. Tout cela peut donner un ton positif et réduire les tension.
Enfin, créer une culture de paix demande du tempa, de l’éducation et des efforts pour la main- tenir et la transmettre à la prochaine génération. La promotion de la paix pendant une campagne électorale est essentielle pour assurer un proces- sus juste, libre et inclusif.
Pensez-vous que le lien entre les élections et la promotion de la paix ix appelle aussi le renforcement du processus démocratique au niveau électoral, constitutionnel et par lementaire ? La démocratie est-elle le socle de la paix?
Les élections et la promotion de la paix sont étroitement liées. Des élections libres, équitables et pacifiques permettent aux citoyens d’exprimer leur volonté sans crainte de violence ou de coercition. Cela renforce la légitimité des dirigeants élus, établit la confiance dans les institutions et encourage la participation à la bonne gouvernance. Lorsque les élections se déroulent de manière pacifique, cela favorise une culture de dialogue et du compromis, ce qui est essentiel pour la maintenir une démocratie stable et fonctionnelle.
Lorsque les citoyens ont leur mot à dire sur la bonne gouvernance par le binis des élections, ils sont plus susceptibles de faire confiance au système, ce qui réduit la probabilité des troubles ou des méfiances.
Cependant, des facteurs tels que Finégalité économique, la faiblesse des institutions, la corruption ou les divisions sociales peuvent encore conduire à Finstabilité. Néanmoins, la démocratie peut servir de base solide pour la paix, mais elle nécessite des institutions solides, le respect des droits de l’homme et des efforts pour lutter contre les disparités sociales et économiques, afin de créer une stabilité durable. La paix et la de démocratie se renforcent mutuellement, mais les deux doivent être soigneusement entretenues.
Quels sont pour vous les outils de paix dans un pays comme Maurice?
Nous avons à Maurice des institutions démocratiques fortes et de bonnes lois, mais il y a toujours la perception que les institutions fonctionnent sous la directive des politiciens. Pour qu’il y ait une paix positive, il faut que les institutions fonctionnent de manière libre, transparente et équitable, ce qui permettrait aux citoyens de faire davantage confiance au système. Pour créer une paix durable, il faut en outre une application cohérente des lois pour tous, corriger l’inégalité économique et s’assurer que les avantages économiques sunt distribués équitablement; promouvoir des valeurs de tolérance, de dialogue de non-violence.
Quelles sont les personnes les mieux placées pour circonscrire le feu de la division et de la haine?
Les personnes les mieux placées pour circonscrire le feu de la division et de la haine sont souvent celles qui ont de l’influence et de la crédibilité dans leur communauté les dirigeants communautaires, des chefs chefs religieux, des éducateurs et des ONG. Leur capacité à parler directement à leur communauté et à servir de médiateur dans les conflits peut grandement aider. Ils disposent d’une large plateforme qu’ils peuvent utiliser pour promouvoir et influencer la compréhension et l’unité. Lorsqu’ils dénoncent la division et la haine, cela peut avoir impact positif. Il y a donc ces personnes et les ONG qui se consacrent sans relâche à la justice sociale et aux droits de l’homme pour lutter contre les inégalités et les préjugés. Les journalistes et les médias indépendants aussi ont le pouvoir de façonner le discours de paix. La collaboration entre ces différents groupes, combinée aux efforts des gens ordinaires, est cruciale pour créer une société plus inclusive et plus harmonieuse.
Que suggérez-vous pour renforcer le vivre-ensemble et l’unité nationale dans une année électorale?
Promouvoir le concept da ‘vivre ensemble pendant une campagne électorale est un moyen puissant de favoriser l’unité et l’inclusivité. Nous devons mettre l’accent sur la coexistence, le respect mutuel, la collaboration au sein de notre société diversifiée et surtout le respect de ceux qui pensent autrement. Se concentrer sur les valeurs communes telles que le respect, la compassion et l’égalité, en montrant que malgré les différences, il y a des aspirations partagées. Par ailleurs, focaliser sur le concept de la collaboration entre les communautés pour démontrer comment les voix diverses renforcent la société.
Il faut aussi savoir utiliser judicieusement les plateformes des réseaux sociaux pour promouvoir des messages d’unité tout en collaborant avec les ONG locales, les organisations culturelles et les dirigeants communautaires pour des initiatives favorisant l’intégration, le dialogue et la cohésion sociale.
En conclusion?
D’après les indices internationaux, Maurice est la nation la plus pacifique d’Afrique et fait partie des nations multiculturelles les plus pacifiques sur la la planète. On prend toujours l’exemple de Maurice pour copier lest facteurs qui aident à construire et à maintenir ce “bon-vivre ensemble” entre différents groupes ethniques. Les élections viennent et partent; les Musical Chairs vont continuer, mais il incombe aux Mauriciens de préserver contre vents et marées cette culture du-vivre-ensemble pour le bien-être de la génération future.