Lorsqu’on nous demande de partager ce que nous avons gagné, ce que nous avons travaillé, il y a souvent un moment d’hésitation, un resserrement de notre emprise sur ce que nous percevons comme “le nôtre”.
Nous pourrions nous retrouver à penser : “Pourquoi devrais-je donner ce qui est à moi ?”
Ces pensées découlent d’une croyance profondément ancrée que nous sommes séparés de ceux qui nous entourent, que leurs luttes et leurs triomphes sont en quelque sorte déconnectés des nôtres.
Et si, en réalité, nous sommes tous liés, nos vies et nos destins s’entrelacent d’une manière que nous ne reconnaissons peut-être pas toujours ?
Il n’est pas difficile de voir que nous sommes liés à d’autres êtres humains par le biais de la famille, de l’économie, de l’environnement et de la politique.
Mais au-delà de cela, nous sommes également spirituellement connectés les uns aux autres d’une manière dont nous ne sommes peut-être pas pleinement conscients.
Et si nous sommes connectés à un système plus vaste, en nous identifiant à celui-ci, donner ne ressemble plus à un fardeau. Partager, c’est juste donner à une autre partie de soi-même. Plus pour toi, c’est plus pour moi.
Comme lorsque les cellules d’un corps jouent leur rôle, tout le corps en bénéficie, mais lorsqu’une cellule devient égoïste et se comporte d’une manière qui se profite au détriment d’autres cellules, cette cellule devient un cancer dans le corps.
Lorsque nous partageons ce que nous avons, nous n’avons pas à calculer la façon dont nous en profitons. Nous le faisons par sentiment de confiance et d’abandon que ce que nous donnons contribue à l’objectif plus large d’une manière que nous ne pouvons pas imaginer.
Le partage ne ressemble plus à la charité. C’est comme participer à un grand orchestre où nous faisons notre part au service de l’ensemble…